Ah, qu’il était beau le bon vieux ventilateur à merde…
Quand nous fouillons dans le passé, des souvenirs
finissent par émerger… Je ne sais pourquoi, il me vient à l’idée une strophe
d’un grand poète analphabète et néanmoins portugais : Antonio
Aleixo !
“ Puxei o autoclismo e o pedante apareceu ; olhou para mim
com cinismo, cumprimentou-me, desapareceu…!”
Je ne ris pas facilement et je ne parle pas
beaucoup ; je suis du genre de ces animaux qui n’ouvrent la bouche que quand
ils ont faim…
Mais je diffère quand même quelque peu des primates
originels dans le sens ou il m’arrive d’ouvrir la bouche pour simplement
bâiller ou commander à mes doigts de transcrire mes sentiments.
Très peu de gens connaissent cette facette de mon
caractère : ils se comptent sur les membres d’une seule main active, la
gauche ; l’autre, enracinée dans ses origines « alentejanas »,
ne bouge pas ; peut-être attend-elle quelque évènement qui la fasse
réagir…
Arrivé à ce point du récit, il m’affleure à l’esprit une
phrase que j’adore du grand intellectuel et rugbyman, l’immense Spanghero après un match houleux:
« Putain, il m’a envoyé une de ces gaufres…
Heureusement qu’il y avait le nez, sinon je la prenais en pleine gueule »…
Sacré Walter ! Rude, gentil et sincère à la
fois ; tu seras toujours mon modèle même si je n’ai pas ta taille.
Ah, pardon, j’écris, je parle, je me souviens… je raconte
mes souvenirs et j’allais oublier l’essentiel du pourquoi et comment (où est
donc Ornicar ?), objet de cette publication : « L’universel ventilateur à merde ».
C’est une machine archaïque sans son ni images mais qui
peut provoquer des dégâts immenses : Daesh, All qaida, FIS, fils de pute
de Bin Laden…(la liste n’est pas exaustive) ne sont que de minuscules microbes
comparés à cette arme imparable : le « ventilateur
à merde universel » ! Elle a déjà arrosé maints cons et sa
réactivation par quelque dément désespéré peut se révéler catastrophique.
Une fois
remis en marche beaucoup seraient atteints et la faim (fin ?) dans le
monde ne serait plus un problème… Mais…heu… un autre problème se pose :
les cons seraient annihilés et les autres…?
N’en
parlons pas pour le moment ; certes, si le merveilleux ventilateur
à merde reprenait du service c’est qu’une nécessité impérieuse aurait
œuvré à cela…
Ne nous
questions pas présaantemaant ; les raisons existent sans doute ;
elles feront l’objet de nos prochaines publications sur
« Le beau Ventilateur à
Merde ! »
La suite
exclusive dans ce blog.
Bordeaux,
le 25 mars 2016.
JoanMira