Panneaux solaires à la centrale
nucléaire : un pauvre subterfuge
nucléaire : un pauvre subterfuge
Nucléaire écolo ? La ficelle est grossière...
Le "greenwashing" n'est plus ce qu'il était : autrefois habile et efficace (c'est à dire trompeur), il chausse aujourd'hui les gros sabots pour des opérations ridicules comme l'installation de panneaux solaires sur le parking de la centrale nucléaire du Blayais (*)
Ce pauvre subterfuge ne trompe que ceux qui veulent bien y croire, comme les dirigeants d'EDF, les politiciens locaux et de prétendus environnementalistes.
Il est sidérant que ces gens aient cru pouvoir abuser l'opinion avec un stratagème aussi grossier, comme si la pose de panneaux solaires allait faire disparaitre les déchets radioactifs produits par les réacteurs, protéger la région du risque de catastrophe, filtrer les nombreux produits chimiques et radioactifs massivement rejetés par la centrale dans la Gironde, etc.
Ce n'est pas avec des ficelles aussi grossières que l'industrie nucléaire pourra masquer son effondrement : l'action d'EDF à la bourse de Paris a chuté de 87 à 11 euros, celle d'Areva de 82 à 4 euros, les chantiers des réacteurs EPR de Flamanville et de Finlande n'en finissent plus de battre les records de retard et de surcoût, les cuves de réacteurs EPR ont été ratées par Areva.
La France arrive à une période cruciale de son histoire énergétique : la majorité des réacteurs nucléaires a dépassé 30 ans, beaucoup approchent de 40 ans, et les prolongations de durée de vie accordées de façon irresponsable par l'Autorité de sûreté ne font qu'aggraver le risque d'une catastrophe nucléaire.
Or, au lieu de prendre des décisions courageuses et sensées, les "élites" se contentent de mettre en scène de ridicules et grossières opérations de poudre aux yeux... qui ne trompent plus personne.
(*) http://www.sudouest.fr/2016/02/02/du-solaire-au-pays-du-nucleaire-2261321-2788.php