LES PIRES AVIONS FRANçAIS DE L'HISTOIRE - Blériot 125

Au moins, avec l'énorme surface latérale fournie par ses puissants fuselages, sans parler du moteur et de la nacelle de l'équipage, le 125 devait posséder une stabilité directionnelle impressionnante. Les problèmes se sont finalement avérés insurmontables et après trois ans de bricolage, le 125 ne volait toujours pas correctement et fut ignominieusement mis au rebut sans avoir jamais transporté un seul passager payant.

Pour être juste envers Blériot Aéronautique S.A., ils ont produit quelques modèles relativement acceptables, peu remarquables et largement oubliés aujourd'hui, mais l'échec fou de Blériot d'un futur alternatif magnifique qui n'a jamais vu le jour reste bien plus fascinant.

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LES PIRES AVIONS FRANçAIS DE L'HISTOIRE - Blériot 125

Après avoir traversé La Manche à bord de son excellent monoplan Type XI, Louis Blériot a tenté et souvent échoué à poursuivre cet exploit avec d'autres avions. Cela est particulièrement évident dans la série de grands avions construits par sa société au cours des années 1920.

Il s'est avéré que le Blériot 125 était sous-motorisé et présentait de graves problèmes de contrôlabilité, ce qui n'est guère surprenant compte tenu de l'encombrement de ces deux fuselages traînants, de la puissance modeste de ses deux moteurs Hispano-Suiza et de la quantité d'avions que l'on s'attendait à voir dirigés dans le ciel par ses deux minuscules gouvernes de direction.

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