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16.5.16

Jorge "Jasus" e o vendedor de pipocas

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Benf-Zen 2016 (7).jpgAfficher l'image d'origine                          


O sorriso no rosto não enganava. Rui Vitória rejubilou com o título de campeão nacional de futebol que o Benfica conquistou este domingo. Em conferência de imprensa, o treinador dos tricampeões nacionais dedicou o título aos seus jogadores e não deixou de responder ao técnico do Sporting, Jorge Jesus. "O ano inteiro perceberam que nós somos diferentes e que a minha forma de estar na vida é completamente diferente. A minha mente funciona dessa maneira. Nas minhas preocupações, vêm primeiro os meus jogadores, depois a minha família, as pessoas que nos ajudam nos pequenos-almoços, os meus colegas de trabalho antigos, aí em 20.º os professores das minhas filhas, em 77º o vendedor de pipocas de uma festa que eu tive e só lá para 90º o treinador do Sporting", atirou o timoneiro das águias, que de seguida ignorou as declarações de Jesus, que após o duelo entre Sp. Braga e Sporting afirmou que a melhor equipa do campeonato não foi a vencedora da prova.

5.5.16

Texto - Filosofia de trazer por casa

Dizia o filosofo, o velho Herodes, no tempo da Grécia fanchona, ... Não, não vai sair asneira... 


Prefiro referir outro filosofo da antiguidade:


"Antes de escreveres ou dizeres asneira, pensa bem... i.e. guarda para amanhã o que pensavas fazer hoje...".

O tempo ensina mais que um mestre.

Assim, porque também pequei pelas mesmas razões e por experiência, tento aplicar na minha vida, os dizeres do filosofo citado em segundo lugar.

Reflectindo que no dia seguinte à desabrida agitação vem, como por milagre, (para os que acreditam) um horizonte sereno de paz que nos remete para a nossa simples condição de mortais até nos pode vir à mente de viver a vida sem orgulho nem iras palermas ou incontroladas.

Todos aqueles que imaginam poder opor-se à razão (tendo-a ou não), através de violência espiritual ou física, poderão estar errados; o tempo o dirà.

Um dia, decerto, irão confrontar-se a outros conflitos que não poderão nem saberão dominar.

Amigos filosofos (pleonasmo?) até breve.

05-05-2016

JoanMira

2.5.16

Texte - Connerie et jeunesse

On prétend que les gens âgés, finissent très cons !

Tout en l’acceptant, je dirais que les jeunes aussi.

Jacques Brel et Georges Brassens l’ont dit beaucoup mieux que moi !

Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un petit être, vivant à mes côtés, puisse s’évader de la vraie et respectueuse vie… Un petit môme  qui a grandi sans se rendre compte ! Et bientôt va traverser l’étape la plus compliquée de la vie : prendre de l’âge, pensant à sa jeunesse qui ne sera bientôt qu’un souvenir ; et cheminant, il trouvera son chemin, peut-être ; pourra-t-il être  heureux ?…par sentiers, autoroutes, chemins de traverse, cheminant il trouvera des plaines, des déserts… cheminant, cheminant…bientôt grimpera la montagne et quand sera tout en haut, verra, sur une pancarte mal écrite : « voilà, c’est ici que ta route finit »… Alors il sera toujours encore temps de se poser la question fondamentale: que d’efforts pour découvrir la vérité limpide : « Ais-je été un homme juste» ?

La vie ne vaut que par son contenu : vivre c’est le passage sur un monde fait de joies, beaucoup de peines ; elle est très (top courte). Les bêtises que nous pourrions y commettre ne sont rien comparées à la taille de l’Univers !

Un jour, quand vieux et malade, quiconque pourra se demander s’il a gagné à la tombola de la vie !

02-05-2016

JoanMira

30.4.16

Texte - Putain de vie de merde...

Dans cette putain de vie de merde on est souvent confronté, sans que l’on si attende, à la trahison. Pensiez-vous avoir confiance en tel ou autre que la réalité vous saisit tant que l’autre révèle sa vraie identité... cela me surprend encore ; le chien qui mord la main du maître qui le nourrit…

La trahison est un sentiment qui me défait ! Pourrais-je être insulté par personne ennemie que cela ne me gênerait que très peu ; mais être insulté par des amis, c’est insupportable !

Je continue de vivre le reste qu’il me reste à vivre, sans haine, sans esprit de revanche, sans en vouloir à tous ceux qui m’offensent.

Mais je n’oublie rien : ni le mal ni le bien !

Rendez-vous dans l'autre monde. On fera nos comptes...

Bordeaux, le 30 avril 2016.

JoanMira 

29.4.16

Libre Cuba?

Je n’ai pas de conflits, à priori, avec la presse. J’avoue, cependant, être quelque peu perplexe par tous les reportages, entrevues et interventions de spécialistes, dont on nous abreuve, depuis que le président français nous transmet sa soudaine, extraordinaire et pesante "fierté" d’avoir été le premier chef d’état des pays occidentaux à visiter Fidel Castro depuis quelques lunes…

Comme si entre 1957 et 2015 l’Ile n’avait pas existé !

Et, comme pour enfoncer davantage le clou, nous avons été soumis, à satiété, par les pathétiques "avis autorisés" d’hommes politiques de la droite française considérant que se réunir avec Fidel était un déni de démocratie.

Bref, je ne veux pas dire à certains, tel Bruno Lemaire – qui se voit déjà à un poste de responsabilité – ni à d’autres, y compris à Hollande, que l’Etat français a serré bien d’autres mains, souvent sanguinolentes : Kadhafi et le nain Petit Sarko, Bokassa et les diamants reçus par le donneur de leçons Giscard d’Estaing… Ni les crimes commis au nom de la France : ratonnades, massacre des kanaques par Bernard Pons… Arrêtons là, la liste serait infinie.

Par contre, je pourrai vous parler de Cuba sans concession et avec l’objectivité relative que me confère le séjour dans ce Pays en 2010.

C’est un Pays ou, à trois heures du matin, dans les plus sombres ruelles, personne ne vous agresse.

Nous avons pu converser avec des ouvriers cubains. Distilleries, fabriques de tabac ; et il nous a été dit, qu’effectivement, les travailleurs ne gagnaient qu’environ l’équivalent de 13 euros par mois. C’était le cas, d’ailleurs de médecins, ingénieurs. La plainte venant d’une ouvrière, libre de dire ce qu’elle pensait, nous est restée en mémoire.

Nous avons vu les épiceries pour étrangers ou l’on pouvait acheter -ce que l’on voulait avec des pesos convertibles et les autres, destinées aux autochtones rationnées à travers la libreta.

Nous avons vu un peuple au seuil de la misère, propre, joyeux, mais en aucun cas misérable… Nous avons même vu des gens qui, le samedi soir, s’éclataient dans les « discothèques » cubaines (casas de la trova).

J’ai même vu des étrangers heureux prêts à vivre dans ce Pays béni.

Je ne parlerai que très brièvement de l’excellence du système cubain de santé d’éducation, de culture, ou tout est gratuit.

Je ne vous parlerai pas, surtout, de la peur du peuple cubain de devenir appât du capitalisme en faisant référence aux systèmes qui ignorent le peuple.

Love you Cuba, mi amor!

Abril 

JoanMira


Texte - J’en ai marre !


Trop fatigué par la mort certaine que la pauvre vie n’efface pas.

Fatigué, exaspéré par une Société incertaine.

Las de voir voir quelques individus se "gaver" alors que des millions d’êtres humains cherchent seulement à survivre.

Je suis un combattant mais, j’avoue, je suis fatigué, très fatigué…

Les injustices perdurent et nos représentants politiques se limitent à dire : "ca va mieux"…

Ca va mieux où ??? Dans leur maison, au sein de la forêt, en bois d'arbre, minimum 200 m2 ?

Ca va mieux pour les chômeurs à la recherche d’emploi depuis des décénies ?

Ca va mieux pour les artisans depuis longtemps immergés dans des piscines merdiques?

Ou ca va mieux pour le CAC 40, pour Pierre Gataz et tous ceux qui profitent de la misère des ouvriers…

Faudra qu’un jour on m’explique comment des gens immensément riches peuvent côtoyer des mecs qui vivent dans leur bagnole !

J’accepte toutes propositions.

Bordeaux, le 29 avril, 2016

JoanMira

26.4.16

Texte - Le ventilateur à merde


Avant de vous laisser, c’est bien mon intention de vous dire, avant que je ne l’oublie et me perde, de vous dévoiler si noble et vieille invention : l’universel Ventilateur à Merde !

Machine archaïque, qui a arrosé beaucoup de cons,
Elle ressuscite, si besoin, pour ceux qui m’emmerdent
Et s’il est mis à jour, c’est qu’il y a une raison,
Le beau Ventilateur à Merde !

C’est une machine diabolique, sans images ni son,
Elle a fonction de dissuader ceux qui emmerdent.
C’est une arme atomique qui détruit les pires cons.
C’est l’extraordinaire et beau Ventilateur à Merde !

Cet appareil redoutable, unique dans sa fonction, déverse
Défécations et vomi sur tous ceux qui m’emmerdent !
Pour ces “tristes comiques”, il reste,  non sans raison,
Une machine redoutable, le bon ventilateur à merde !

Le 22 septembre 2013.

JoanMira

22.4.16

Texte - Debout, même le jour!

"Le passé, c’est les racines de l’avenir". Non, je ne cauchemardais pas, bien éveillé je l’ai entendu, le 15 septembre 2013 à la "téloche", comme disait Renaud! 
Une toute petite parenthèse, le chanteur Renaud, paraît-il, est revenu…Mais le mec qu’on aime n’est toujours pas là ; certes nous sommes heureux de son tourne-dos à l’alcool mais c’est "créativement vachement insuffisant" ; le morceau que les media-vautours "bastonnent", "Toujours vivant", nous laisse très dubidatifs ! Les paroles sont d’une imitation affligeante ; surtout pour moi qui l’ador(ait)e ! 
Qu’il est loin le temps des "glaces à la viande hachée"… 
Renaud, en son temps, aurait dit, à propos des "élus" que la lapalissade n'aurait pu être "prononcée qu'en termes récités et grandiloquents, par un de ces minables/improbables hommes politiques qui passent tellement de temps à la Radio ou  Téloche qu’on se demande quand est-ce qu’ils trouvent du temps pour faire leur boulot »… 
Quand à moi, modestement, j’ai d’abord ri. Un instant je me suis demandé si je n’étais pas sur une de ces chaînes ridicules de la TNT – où les « rires éclatent dès qu’un pauvre mec, acteur intitulé, prononce une phrase débile provoquant les rires et applaudissements, enregistrés, par plus débiles qu’eux… - Mais non: c’était une vraie et chiante émission politique comme il s’en passe – hélas – dans les Sociétés humaines. 
Très vite, cependant, reprenant mon esprit souvent critique, j’ai eu un très grand sentiment de révolte ! 
Décidemment, les politiciens n’ont rien compris ou alors, bien au contraire, ils ont trop bien compris la naïveté des pauvres gens qui les élisent… La démocratie, comme disait Churchill, est le moins mauvais des systèmes politiques…Mais, accepter d'être gouverné par des cons immenses c'est vraiment du stoïcisme … 
Je ne porte pas de jugement aujourd'hui. D'ailleurs c'est vendredi, jour de repos de mes amis musulmans ! 
Je dirai, simplement, pour finir que la lâcheté a un prix que trop d’individus préfèrent payer. 
Bordeaux, 22 avril 2016. 
JoanMira

17.4.16

Lettre intime à Madame la ministre du Travail



Myriam,

(pour ce courrier, j’ai envie de te tutoyer)
On doit se causer, jeudi ou vendredi, et du coup cette nuit je me suis mis dans ta peau. Ça me vient comme ça, des fois, des élans d’empathie, avant de croiser un interlocuteur : à quoi il songe ? comment le convaincre ?

Tu le sais : même bricolée, même rafistolée, ton nom est lié à une loi d’infamie. Une étape de plus, pas la première, sans doute pas la dernière, dans la grande régression déguisée en « modernisation ». Ce texte, tu ne l’as pas écrit, tu ne l’as pas voulu, et c’est pourtant toi qui le portes aujourd’hui comme une croix. C’est ce connard de Valls (je ne mets que « connard », mais tu penses bien pire) qui te l’a imposé. Et depuis, tu subis une humiliation publique, ministre qui obéit à Matignon comme un chien bien brimé. Alors, ne serait-ce que par dignité : pourquoi ne pas démissionner ?

Ce serait, il est vrai, un saut dans le vide.
Sans polémiquer, mais j’ai rapidement regardé votre fiche Wikipédia (j’ignore pourquoi, mais je reviens au « vous »). Étudiante en droit, titulaire d’un DESS de science politique, à 23 ans, en 2001, vous entrez à la mairie de Paris, adhérez au Parti socialiste l’année suivante, devenez adjointe au maire à 30 ans, secrétaire d’État à la Ville à 36 ans, ministre du Travail à 37. L’ascension est rapide. La chute n’en serait que plus brutale.
Je suis là pour vous rassurer.

Claquer la porte, pensez-vous, et ce serait la fin de votre carrière ? Au contraire : il y a une vie derrière, une vie bien plus chouette, une vie qui s’ouvre à vous.
Vous le sentez, en ce moment, combien vous étouffez derrière les portes de votre cabinet. C’est l’asphyxie. Vous étiez fière de goûter à ça, aux moquettes épaisses, aux huissiers qui saluent, aux ors de la République. C’est bon maintenant, vous avez vu. Vous en connaissez l’ennui. Vous dépérissez.
Vous n’avez pas encore quarante ans, et dans cette atmosphère fétide, vous fanez trop vite. Demeurez sage, obéissante au Premier ministre, et quel avenir se dessine à vous ? De grouiller dans les calculs d’appareil ? De dépendre des caprices d’un Président ? De quémander une circonscription ? De ramper pour un parachutage ? D’épouser la médiocrité de votre parti ? Misères des fausses grandeurs !

Cette servilité, alors qu’une aventure s’ouvre à toi (je repasse au tutoiement des camarades). Il est encore temps. La rue sent ton malaise, elle ne te déteste pas complètement. Rejoins-la ! Cours dehors ! Viens respirer un grand bol d’air ! Tu peux quitter la scène sous les hourrah, bientôt ce sera sous les huées. Fais ce geste, et tu entreras dans les mémoires et dans l’histoire, bien plus sûrement qu’avec un strapontin éjectable au gouvernement.
Sois des nôtres, des manifs, des réunions dans les bistros, des AG à la Bourse du Travail, aide-nous à réinventer cette démocratie qui part en lambeaux. Démissionne et c’est promis : je t’attendrai sur le trottoir avec des fleurs. Sors la tête haute, par la grande porte, et j’en fais le pari : des citoyens, des lycéens, te feront une haie d’honneur. Et cette image fera le tour des télés et du monde.
Je ne te dis pas : « Renonce à tes ambitions », mais bien : « Élève tes ambitions. Démissionne. » Car toi aussi Myriam, tu vaux mieux que ça.

Le dilemme devant toi n’en est même pas : écoute un instant, un instant seulement, ta conscience, cette petite voix intérieure qui murmure et qui crie, qui te cause tant d’insomnies. Tu le sais, au fond de toi tu le sais : il n’y a pas à hésiter. Plonge. Plonge dans l’inconnu pour trouver du nouveau.

A bientôt,

François Ruffin