Texto : "Pesadelo"

Estava a dormir lindamente quando repentinamente, de forma muito esquisita, ouvi ruídos quase imperceptíveis à minha porta…

Tentava levantar-me mas, os membros, estranhamente inertes, não correspondiam…

E subitamente o meu cérbero foi invadido por um zumbido agudo, atroz, pavoroso…

O sonho bonito transformou-se em pesadelo indescritível; o meu corpo, em levitação, há muito tinha deixado o leito e na minha mente sentimentos atropelavam-se, chocavam-se, batiam contra o crânio…

A explosão seria para dentro de alguns instantes!

Mas desde o meu ser amorfo, a mente continuava a produzir imagens e pensamentos; e tentava analisar a questão: porque será?

Problemas psíquicos do parceiro? Não seria de estranhar tendo em conta que viveu muito tempo em estabelecimentos hospitalares especializados…

Ou teria a ver com os mesmos problemas agudizados pela tremenda situação ignóbil, cobarde, horrorosa, dos atentados perpetrados em Paris por analfabetas, delinquentes convertidos em islamistas radicais?

Mas, por fim, o cérebro diagnosticou: “Tu e eu continuaremos a seguir o nosso caminho; sei que gostas da França, e, “komamim”, adoras Portugal; só ficaremos bem quando o individuo que “ocupa” o lugar de Presidente, o Cavacuo, regresse à sua terra de Boliqueime; depois teremos outro combate pela frente: libertar o Algarve.

19-11-2015

JoanMira

Texte : "Souvenirs en noir et blanc"

Dénichée la photo noir et blanc ; elle est belle autant que mes souvenirs et regrets. Elle me transporte aux temps heureux de mon enfance, insouciance quand tout était beau avec beaucoup d’êtres disparus qui me manquent ; ils faisaient ma vie heureuse, ou non, mais leur présence me rassurait.

L’avenir était certain et, en cas de quelconque incident, rien n’était grave puisque ils étaient là.

Aujourd’hui affleurent maintes choses, souvenirs avenus trop tôt dans les prémices de la vie, tels une rose qui se fane dans le fouillis de la pensée.

Le temps est l’assassin de nos regrets ; la rose épanouie n’exhale plus de parfum ; seules les senteurs du temps passé peuvent encore nous enivrer.

La nostalgie de Ronsard, disait déjà que le temps ne passe pas ; il n’existe pas ; c’est nous qui passons par lui… l’espace d’un matin.

Alors quoi, où et pourquoi ? Si L’existence est si brève, essayons de ne pas l’interpréter comme si elle devait être le point final à notre conscience.

L’après sera doux, attendrissant, fleuri de caresses.

Ce sera le temps des retrouvailles.

Bordeaux, 18 novembre 2016

JoanMira

Texte : "Le ridicule ne tue pas, mais il met mal à l'aise"

Nous sommes férus de cette citation de l’écrivain québécois Louis Gauthier. Il est, en effet, des situations où elle a tout raison d’être.

Parmi tous les candidats à la "primaire" de droite, pléthore de candidats prêts à se sacrifier uniquement pour "faire le bonheur du peuple" (ils ne disent pas « pauvres-gens »), aux accents larmoyo-crocodiliens, refusant tout égocentrisme dont ils débordent, il y en a certains moins hypocrites que d’autres.

Mais y a des candidats à la Présidence qui n’ont jamais entendu parler de notre Louis Gauthier…

Le ridicule ne tue pas ; heureusement (ou non) sinon maints candidats seraient exterminés sur le champ ! Et les politiques survivants n’auraient plus l’audace de mentir comme des arracheurs de dents.

Venons-en aux faits ; parmi tous les candidats à droite (comme à gauche, d’ailleurs), il en est un qui devrait détruire son homonyme en se regardant dans la glace quand il se rase ; il a été Président et, simultanément, la risée du Monde lors de ses fréquentes apparitions. Nous vous laissons deviner son nom…

Mais, actuellement, il y a du nouveau ; l’actuel Président hésite encore s’il doit se représenter ou non, malgré l’énorme impopularité qui l’accompagne, conséquence de sa politique et comportement personnel désastreux…

Revenant aux candidats de droite, il en est un qui, paraît-il, est le favori des français ; sachant que c’est un homme au long parcours politique, aussi long que son impopularité quand il a assumé par le passé les fonctions de premier ministre, qu’il a été condamné par les Tribunaux, qu’il s’est exilé et qu’il veut nous faire croire à sa virginité et jeunesse…A moins que ce ne soit sur les pancartes de ses partisans : " PéJU"!!!

Nous avons le droit de nous interroger sur la mémoire défaillante de beaucoup et, surtout, sur la motivation du revenant et de ce qu’il pourrait offrir, au-delà de lui-même, à ses concitoyens.

Décidément, le ridicule n’a pas fait de victimes.

Bordeaux, 17-11-2016

JoanMira

Texto : "O apagar da vela"

Os trilhos que me levavam ao que parecia ser felicidade vão-se apagando lentamente como deixa de dar luz a vela.

O meu rumo é incerto ; a minha força vai-se esvaindo, destruída pelo vendaval incontrolável.

Ver partir um ser é uma tortura indescritível quando hora a hora, dia a dia se assiste ao término inexorável...

Agora sei  que até há limites para a resistência dos seres ; único objetivo :  tentar sobreviver para ajudar todos os que sofrem. Perdão a todos que me amam se a vontade me faltar.

O sofrimento é intenso ; inimaginável …

Perder um ser querido é um arrombo da alma.

A alma vai perdurar, mas quando o corpo não aguenta mais...

Não sei quanto tempo teremos pela frente... 

Obrigado Amigos pelo carinho e força que sempre me têm transmitido ; mas parece-me que é este mesmo o fim da viagem.

04-11-2019

JoanMira