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13.7.16

Texte - Scènes de la vie quotidienne - Le facteur ne sonne qu’une fois (en français/e em Português)

Aujourd’hui à l’aube, vers dix heures du matin, je fus réveillé par la sonnerie stridente de mon interphone ; qui cela pourrait-il être sachant que jamais personne ne "frappe à ma porte". Un éclair : mais c’est bien sûr, c’est le facteur.


Je saute rapidement de mon plumard, je fais cinq mètres (eh oui il est grand mon appart) pour me rendre au combiné interphonique et je dis "allô" et … Aucune réponse…


Alors, à force de me faire "avoir" par le facteur facétieux, je descends "tombeaux ouverts" les étages pour, à l’arrivée : RIEN ! Je jette un œil sur ma boîte aux lettres et là, je vis la preuve de son passage : un avis de lettre recommandée avec avis de réception.



Remontant, encore étourdi, à mon quatrième je m’interrogeais sur la provenance de la lettre. Je voulus partir à la Poste tout de suite, mais ma mémoire me rappela que j’avais rendez-vous à midi avec mon médecin ; le temps de prendre ma douche, me raser, me parfumer, m’habiller, j’ai rapidement conclu que ce n’était pas possible.


Je décidai, donc, de me rendre à la Poste en début d’après-midi. Ce qui fut fait. A quatorze heures j’étais là.



Je pousse la porte qui se referme sous les montants métalliques , gonds jamais huilés, dans un bruit infernal et… personne.



Si, pourtant, au fond de la pièce se tenait une matrone aux gros seins, petite taille et un cul énorme qui ne bronchait pas occupée qu’elle était sur son ordinateur…


Cinq minutes à "poireauter" et l’envie me prit de commencer à crier… Mais je n’en fis rien imaginant subite et rapidement, l'intérêt de l’expérience…

C’est vrai, je suis comme ça ; je passe à travers la vie tel un chroniqueur avide de transmettre aux autres mes expériences vécues; je vis, ou du moins j'essaye, et je veux que tous les êtres vivent. J’ai cette dualité en moi (je n’ai pas que des défauts) qui me permet de résister à beaucoup de situations difficiles.

Entretemps le temps passait ; deux autres clients s’étaient agglutinés ; la matrone continuait à se régaler sur son jeu d’ordinateur ! Mais soudain, allégresse et joie, une certaine envie de pisser nous l’amène vers le guichet des patients.

Aucune excuse ni regret ; ses paroles furent :

« Si vous ne sonnez pas », montrant un panneau merdique, vous pourriez rester là toute la journée.

//

Um dos franceses disse « merci ».

Eu não disse nada mas pensei: “que granda filha da Putå”

Foi verdadeiramente um dia de merda! Lembro-me nesta altura de um grande Amigo alentejano que, em momentos menos felizes lançava esta frase que ficara para sempre na minha memoria: "Ah sorte de um cabrão!!!"

Mais; quando li o teor da carta (com ameaças, mais ameaças), pensei também associar uma amiga "consolada” a todo o Inferno em que vivemos.

Obrigado aos Amigos que me apoiam.

Bordeaux, 13 de Julho de 2016

JoanMira