Texte - Rêver, cela fait du bien !

J’errais, guilleret, comme tous les jours dans cet univers apaisé et enfin atteint ; je saluais, ça et là de vieux et doux amis du ciel ; mort enfin, j’étais épanoui. Copines les planètes, comètes et étoiles ;  

Le printemps était radieux au-dessus des nuages et  dans un coin d’azur électrique et magnétisé, la Terre m'apparut, calme, sereine et belle,  ronronnant au soleil... 

Mais soudainement, au détour d’une comète, j'éprouvai une sensation très forte, de celles qui surprennent, effraient et apaisent à la fois ; sorte d’étrange sentiment de connaître un lieu singulièrement familier sans jamais m'y être rendu ; et, tout-à-coup, 

sans savoir pourquoi, ai-je été rendu au passé et téléporté, dans la très belle et regrettée année 1968.

Je rentrais d’une fête, à pied comme il se doit dans ces temps-là, et dans les derniers pas du  chemin de "Bel-Air", un sentier en terre battue, bordé d’acacias en voûte, dans l'obscurité vraie d’une nuit sans lune, j’ai eu la prémonition de ne pas être seul. Mes pas, écrasant quelques gravillons épars, ne me permettaient, même pas d'entendre nettement, le chant des cigales, grillons et cris de chouettes lointaines. Je ne ressentais plus qu'une seule sensation : celle d'être en danger, observé par des êtres inconnus... 

...Brusquement, je tressaillis, arrête ma marche, comme se sont arrêtés tous bruits familiers ; le silence devient absolu, l'Espace semble plus profond encore ; il est maintenant insondable ; un frisson...ce chemin familier, tant de fois parcouru, est devenu plus qu'inquiétant.. 

Perception palpable, le cœur s’accélère, la respiration devient haletante, vous étrangle, petit à petit et la  peur gagne du terrain ; plus rien n’est maîtrisable. et le sentiment de frayeur vous envahit sans avertissement préalable… 

Retenant ma respiration, tendant mes muscles, dans un dernier sursaut, regardant en arrière…effectivement la "Chose" est là ; à quelques pas d’homme, d’une couleur rougeoyante, mais non pas éclatante ;  une sphère immobile en silence…

Puis, tout-à-coup, elle émit un rai de lumière intense, tressaillit, prit une vitesse vertigineuse et disparut dans le ciel noir ; je n’ai pas eu le temps d' établir sa taille et encore moins mesurer son déplacement...

Tout ce dont je me souviens c'est que les derniers hectomètres du Chemin de "Bel-Air" restèrent longtemps effacés de ma mémoire, car franchis en hallucination, aussi vite que les jambes me le permirent, en état second, en apesanteur...

Aujourd’hui encore, la question reste sans réponse ; était-ce un phénomène météorologique, mystique ou philosophique ? D’aucuns apporteront des réponses selon leur croyance. Moi je préfère ma thèse onirique : 

Rêver cela fait du bien !

Rio de Janeiro, le 17 avril 2012. 

JoanMira

Texte - Fanatiques

Ne les tuons pas ; enfermons-les et coupons-les de tout contact avec le monde occidental!

Il est un temps pour tout: le temps de la connaissance,  le temps de la cohabitation, plus ou moins acceptée, celui de la compréhension et, puis, celui du rejet. 

Objectivement, nous sommes las de tant de tolérance envers les fanatiques musulmans;  notre Histoire nous a appris - à travers d'exactions commises aussi par l'Occident - que la violence n'engendre que le chaos!

Les extrémistes musulmans ne cherchent que cela! La destruction des "infidèles" est leur objectif ultime.

Par la violence essaient-ils de "convertir" les ennemis tout en s'accrochant à tout bien-être que leur procure la Société - qu'ils n'ont pas été capables de construire dans leur pays -  et où ils vivent comme des "coucous".

Face à cela et puisque de guerre il s'agit, nous montons au "front". Tuer pour ne pas être tué. Et d'ores et déjà, les bouter hors de notre vue.

Halte à tout prosélitisme. 

23-08-2014

JoanMira

Texte - I put a spell on you

Partout dans le monde, nombreux sont ceux qui célèbrent Haloween.

Pourquoi le font-ils ?...

Noël, nous savons tous pourquoi nous le célébrons. Même les laïcs, dont je me réclame, fêtent cette date au nom de notre culture judéo-chrétienne ; mais Haloween qu’est-ce ?

Encore une idée mercantile pour nous forcer à l’achat ?

Peut-être… Mais Haloween c’est surtout une fête folklorique et païenne traditionnelle, originaire des Iles Anglo-Celtes,  célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la fête chrétienne de la Toussaint.

Son nom est une contraction de l'anglais All Hallows-Even2 qui signifie the eve of All Saints' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».

En résumé : Halloween ne participe pas de nos valeurs mais, au nom du respect de l'idée de chacun, libre à qui veut célébrer cette date diabolique.

La tradition moderne veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un sort ! »

27-10-2017

JoanMira

Violeta Parra - "Que dira el santo padre" - Video - Musica

"Que dira el santo padre"

(Chile) 

Victor Jara - "Manifiesto" - Diapos - Musica

"Manifiesto"

Texte - Crétin démocrate

Applaudissez le Gouvernement du Peuple !

Si le genre humain avait besoin d'être gouverné, choisirions-nous des chefs avides, analphabètes ?  Nous sommes gouvernés. (avons-nous besoin d’être gouvernés ?) par des gens avides dont la principale caractéristique est l'hypocrisie...

Personnellement, comme m’ont enseigné mes aïeuls proches, ... Ni Dieu ni Maître !

C'est pour cela que laïc et athée étant je vous accepte avec toutes vos confortables croyances.

Vous amies et amis, avez-vous jamais entendu applaudissements lors de votre enterrement ? 

J'accepte votre accord !  

Comment commencer ce que je veux transmettre sans passer par le "moi, je… "

C’est compliqué "a lot !"

Pourrais-je vous faire "décroire" ? Ce n'est pas mon but. 

Car jamais vous ne serez aidés par "Dieu". 

Réfléchissez ... Quand serez morts, dieu ne sera pas là pour hommage vous  prêter... Vivez tant qu'il est temps !

Le Christ était bon, beau, sincère, charitable et jamais ne jurait au nom de Dieu !

Tout ce que ne suis-pas :  (à l’exception de sincérité et charité, peut-être) !

Qu’importe ; je vous loue vous tous les mortels qui avez la chance de découvrir un autre monde, cependant que je resterai éternellement dans celui-ci.

13-10-2017

JoanMira 

Texto - "Deus" 1/3

Tal como a Terra girando à volta do sol, a nossa vida não mais é que uma revolução triste e  perpétua, talvez permanente…

O nosso Mundo pouco representa se comparado ao Universo sideral… 

Somos formigas com fisgas e pretendemos ser potências entre países artificiais e abstractos… Se compreendêssemos o quão anões somos em relação à Essência, talvez nos podesemos remeter à nossa condição de seres microscópicos.

Somos o que tanto resta a descobrir.

Pouco somos mas muito "orgulho" temos de poder destruir seres à nossa imagem com balázios improváveis e certeiros.

Apetecia-me ter alguma atitude inspirada do “Cara do Corcovado” 

-  Sempre disse : “Amigos, eu sou um ser normal ; não sou delegado de Deus para vos complicar a vida. Sou um Cara que continua a viver no vosso espírito ; eu também pequei, e aceito todos os vossos devaneios…”

- “Dizem que sou filho de Deus, aquele Deus que apenas representa a nossa humana ignorância feitos à sua imagem… Coragem meus correligionários : Deus nunca poderá ser álibi para a nossa ignorância…

Se somos feitos à sua imagem, então estamos muito f#did#s !

09-10-2017

JoanMira 

Article - Cinquante ans après sa disparition, Cuba rend hommage au «Che»

Ernesto Rafael Guevara, plus connu comme « Che Guevara » ou « le Che », est un révolutionnaire marxiste et internationaliste argentin ainsi qu'un homme politique d'Amérique latine. Wikipédia

Date et lieu de naissance : 14 juin 1928, Rosario, Argentine

Date et lieu de décès : 9 octobre 1967, La Higuera, Bolivie

Date et lieu d'inhumation : 17 octobre 1997, Mausolée de Che Guevara, Santa Clara, Cuba

Films : Carnets de voyage, Che, 2e partie : Guerilla, Carnet de identidad

Enfants : Aleida Guevara, Hilda Beatriz Guevara Gadea, Camilo Guevara,Celia Guevara, Ernesto Guevara

Il a disparu il y a cinquante ans, mais sa mémoire est toujours vive. Cuba honore dimanche à Santa Clara (centre) la figure légendaire de sa révolution, le guérillero argentin Ernesto « Che » Guevara, tué il y a 50 ans dans le maquis bolivien.

Comment est mort le «Che» ?

Ernesto Guevara a été exécuté par un soldat bolivien à 39 ans le 9 octobre 1967, mais à Cuba le jour du « guérillero héroïque » est célébré chaque 8 octobre, jour de sa capture dans un obscur hameau andin. Lundi, seront aussi organisées des commémorations en Bolivie en présence des enfants du « Che » et du président Evo Morales qui a accusé cette semaine la CIA d’avoir « persécuté, torturé et assassiné » le « Che » lors de ses 11 mois de guérilla en Bolivie. Le corps du guérillero argentin, jeté dans une fosse en Bolivie, a été découvert et identifié il y a 20 ans avant de retourner en grande pompe à Cuba pour un hommage funèbre national.

Depuis 1997, plus de 4,7 millions de personnes ont visité le mausolée sous-terrain du Che surmonté d’une imposante statue de bronze à Santa Clara, qui le considère comme un fils adoptif depuis qu’il y remporta en décembre 1958 une victoire décisive contre les troupes du dictateur Fulgencio Batista (1952-1958). Et ce dimanche, les hommages se multiplient aussi sur le Toile, notamment sur Twitter où un internaute écrit : "La patrie vous contemple, fière, pour l’anniversaire de la chute au combat du Che".

Renaud - "3 matelots"' - Video - Musique - Live

"3 matelots"

Ernesto Che Guevara - "Hasta siempre comandante" - Video - Reportagem e musica

"Hasta siempre comandante"

Texto -,Galaxia amistad

Num dia de madrugada, acordando com fortes dores, levantei-me com alguma  esperança de alívio; mas qual quê? Saltitava de perna em perna e vice-versa e continuando a sofrer, obnubilado pela tortura, remeti-me aos representantes dos "Espiritos" na esperança de que me aliviassem a dor.

Digo, de imediato, que a sua muito grande maioria são escroques !

Em frente :

Na cega e pálida luz que anunciava a madrugada, nenhuma esperança: se fosse o caso, biliões de luzes celestes se incendiariam, mas  a lua acordava discreta… Por fim,  condescendeu dar um toque ao sol; “levanta-te Amigo”; nota que nem hoje te chamei preguiçoso! “Hooo”, diz ele, levantando-se com dificuldade e maldizendo o maldito reumatismo… “Claro que vou iluminar a galáxia”!

E assim fez uma vez mais, iluminando o espaço, dando alegria aos humanos e limpando as janelas embaciadas.

Lá fora não se via vivalma, o dia há pouco nascido, continuou o seu declínio como foram desaparecendo as minhas dores; a lua apareceu pouco a pouco, o sol voltou a adormecer e eu, ja sem dores adormeci…sereno.

Parece que não acordei ; que importa se morri feliz !

07-07-2017

JoanMira

"Hasta siempre" - Diapos - Musica

"Hasta siempre"

Inti Illimani - "El Pueblo Unido" - Audio - Musica

"El Pueblo unido"

Texto - Catalunya – Independência

Muitos sábios doutores se pronunciam sobre todo e qualquer assunto, defendem teses malogras, mesmo não sabendo nem de perto nem de longe a vontade do Povo.

Assim é em relação à Catalunha ; muitos se pronunciam sem nexo : i.e. sem terem um mínimo conhecimento das questões politica que estão em jogo.

Para formar juízo é preciso ter em mente a autonomia declarada em 2006 da Catalunha, reprovada pelo Tribunal Constitucional de Espanha em 2010.

A decisão de independência da Catalunha não se prende, pois, como um capricho de ultima hora.

Há muito tempo que aquela região autónoma vem tentando negociar com o Governo Central. Pois, mas a autocracia absolutista na pessoa de um rei sucessor de Franco, opõe-se autoritariamente a toda negociação.

Estamos pois numa situação de difícil resolução ; os catalães não abdicam ; os espanhóis não podem permitir o alastrar do problema a outras regiões autónomas…

Guerra civil ?

Pessoalmente, mesmo que a minha opinião não seja chamada, é-me indiferente que a Catalunha seja independente ou não.

Mas, recordo que Portugal recobrou a sua independência em 1640 contra a Constituição castelhana…  

05-10-2017

JoanMira

Texte - And I finally die

Voici un tout petit récit tout-à-fait utopique, sinon irréaliste, (un pléonasme, presque) en accord avec mon état "existentiel" tel que défini par les philosophes.

J’étais là, dans ce monde absolument charmant, imaginant vivre des millénaires, au fil d’une vie se déroulant paisible, normale, simple, morne et ennuyeuse au possible, mais "égayée" quand-même, parfois, de temps à autre, d’effroyables catastrophes et massacres de gens innocents, et déshérités qui plus est.

Quand les malheurs ne vous atteignent pas, vous vous sentez encore plus fort pour plaindre les victimes. Et les victimes sont tous ceux qui souffrent d’une manière certaine et, en tout cas, bien plus que vous.

Ce sont souvent des "gêneurs", qui exigent de pouvoir humer le même air que vous et demandent, en outre, de pouvoir assouvir, de temps en temps et si possible, la nécessité bassement misérable et primaire de pouvoir s’acheter une petite masure, un "écran plat", un téléphone portable ou ordinateur et, s’il leur reste quelques sous, de se remplir la panse, force gavage aliments improbables et forts breuvages d’alcool à très grande teneur d’espoir introuvable.

Cette forme d’être sied probablement à ces peuplades dont l’objectif fondamental est d’arriver au bout d’un chemin qu’ils pensent tracé mais dont ils ignorent tout des contours.

Ma route a été définie par la raison depuis longtemps ; il faut juste ne pas faire de faux-pas, ne pas sortir de la trame tracée par la certitude de supériorité intellectuelle ; la faim on peut y penser mais, diantre, ne jamais oublier l’essentiel: la culture.

Ces peuplades n’avaient aucune ambition sauf de vivre. C’était bien trop primaire pour mon esprit. Je continuais, donc, de jouir de mon destin, cachant tout le désespoir qui était en moi.

Et cette existence se déroulait plutôt bien, je dois l’avouer, paisible, sereine et tranquille ; j’étais convaincu, décidément, de ne plus prêter attention aux appels désespérés des pauvres hères ni à leurs suppliques ; j’avais décidé ainsi et mon égocentrisme me plaisait. Quand, soudain,

I Finally die !

Andorre, le 13 août 2011.

JoanMira

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