CITATIONS DE PIERRE DESPROGES - Rêve emporté à l'unisson (allunissons)

Alunissage: Procédé technique consistant à déposer des imbéciles sur un rêve enfantin.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - La poudre de la sympathie

 

Ce que c’était : Un mélange de rouille, de cervelle de porc, de vers et de cadavres.

Ce qu’il traitait : Les blessures d’épée

Ce qui l’a remplacé : Points de suture, antibiotiques

Sir Kenelm Digby était une sorte de gros bonnet au 17ème siècle. Il pensait avoir le remède pour des tonnes d’affections différentes, mais l’un de ses remèdes les plus durables était sans doute la poudre de sympathie. Il pensait que la meilleure façon de soigner les blessures d’épée était d’utiliser un mélange moulu de cadavres, de vers, de cervelle de porc et de rouille.

De plus, le mélange n’était pas appliqué sur la blessure elle-même. Digby lui-même savait que ce serait stupide. A la place, elle devait être appliquée sur l’arme qui avait infligé la blessure. D’une manière ou d’une autre, cela devait invoquer une connexion appelée « magie sympathique » qui aiderait à guérir la coupure.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - Plombage

Ce que c’était : Faire volontairement s’effondrer un poumon

Ce qu’il traitait : LA TUBERCULOSE

Ce qui l’a remplacé : Antibiotiques

Il semble impossible de penser que les médecins feraient exprès d’affaisser un poumon chez un patient atteint de tuberculose, mais il fut un temps où c’était une pratique courante. Connu sous le nom de plombage, les médecins dégonflaient le poumon et faisaient un trou sous la cage thoracique.

L’espace serait rempli de toutes sortes de choses étranges, comme de la cire, des balles de ping-pong et même de la gaze. Inutile de dire que le processus se passait rarement bien et présentait souvent son propre lot de complications, comme des infections rugissantes.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - Excréments de crocodile

Ce que c’était : Contraception

Ce qu’il traitait : Contraception qui empêchait la grossesse

Ce qui l’a remplacé : Pilules contraceptives, etc.

Prévenir la grossesse tout en continuant à profiter de l’intimité n’est pas seulement un problème moderne. En fait, c’est un problème qui remonte à des milliers d’années. Dans l’Égypte ancienne, les femmes avaient une méthode très discutable qui était non seulement dangereuse mais aussi un cauchemar logistique.

Elles prenaient de l’excrément de crocodile et l’inséraient dans leurs parties intimes comme moyen d’empêcher une grossesse de se produire. Les gynécologues du monde entier se désespéreraient à l’idée d’y penser maintenant. Il est évident que ce n’est pas une pratique sûre ou hygiénique, mais c’était une époque très différente alors – et le caca de crocodile était abondant.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - Comprimés d’arsenic enrobés de chocolat

Ce que c’était : Des comprimés

Ce qu’il traitait : Syphilis Syphilis

Ce qui l’a remplacé : Les comprimés Antibiotiques

L’expression « tablettes d’arsenic enrobées de chocolat » ressemble à quelque chose que tu verrais dans un roman de Stephen King, mais en fait, c’était un véritable médicament. Au 19ème siècle, l’arsenic était considéré comme un médicament approprié pour de nombreuses maladies. Ces tablettes enrobées de chocolat étaient censées traiter la syphilis.

Nous savons maintenant que cela n’aurait rien fait d’autre que de rendre la personne malade plus rapidement, mais à l’époque, les praticiens et le grand public l’ignorait parfaitement. Chaque fois que vous doutez de la médecine moderne, rappelle-vous : ça pourrait être pire.

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CITATIONS DE COLUCHE - Dieu - l'Homme et la gonzesse

 

Dieu a créé l'homme à son image, et la gonzesse à l'idée qu'il s'en faisait, ça peut paraître dégueulasse, mais ça partait d'un bon sentiment.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - Eau de sang

Ce que c’était : Un médicament liquide fabriqué à partir de cadavres

Ce qu’il traitait : Ce qu’il traitait : Mauvaises jambes, rondeurs, boutons, maladies

Ce qui l’a remplacé : Divers médicaments

Pendant longtemps, avant que la médecine moderne ne devienne la science factuelle que nous connaissons et aimons aujourd’hui, les médecins pensaient que de nombreuses maladies pouvaient être traitées avec des restes humains. Cette croyance était si répandue que le mélange de sang de Clarke était considéré comme un grand remède universel. Il pouvait guérir les boutons, les ulcères et bien plus encore – du moins, c’est ce qu’ils disaient.

Les médecins allaient même jusqu’à dire que le foie humain pouvait aider les épileptiques à vivre une vie normale. Le mélange de sang lui-même était censé être pris quatre fois par jour, une demi-heure après les repas.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - Assis à l’intérieur d’une carcasse de baleine

 

Ce que c’était : Assis à l’intérieur d’une baleine morte

Ce qu’il traitait : Arthrite

Ce qui l’a remplacé : Injections de stéroïdes, thérapie

Au fil des ans, il y a eu des traitements vraiment bizarres qui n’ont pratiquement aucun sens. Voici l’un d’entre eux. Au 19e siècle, des médecins australiens pensaient avoir trouvé le secret pour guérir l’arthrite, du moins temporairement. Selon eux, la solution consistait à s’asseoir à l’intérieur d’une baleine morte pendant 30 heures.

Cette expérience collante, dégoûtante et nettement poissonneuse était censée soulager la douleur pendant une année entière. La science qui se cache derrière est pour le moins douteuse, mais certains patients l’ont réellement essayé, espérant être guéris de leurs maux. En réalité, tout ce que cela a fait, c’est les faire puer.

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CITATIONS DE PIERRE DESPROGES - L'intelligence en parachute

C'est important l'intelligence. L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur. L'intelligence c'est comme les parachutes, quand on n'en a pas, on s'écrase.

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HORREURS DE LA MEDECINE D'ANTAN - Méphédrine

Ce que c’était : Médicament pour la perte de poids

Ce qu’il traitait : Obésité

Ce qui l’a remplacé : Les régimes alimentaires sains

Au 18e, 19e et début du 20e siècle, prendre ne serait-ce qu’un peu de poids en tant que femme était considéré comme un grand interdit. La société voulait que les femmes soient toujours minces et sveltes, aussi étaient-elles toujours prêtes à essayer les derniers produits à la mode. Des produits comme la méthédrine prétendaient « rendre le réducteur heureux » et éviter les fringales.

Elle favorisait effectivement la perte de poids, mais uniquement parce qu’il s’agissait en fait de méthamphétamine. Les effets secondaires n’étaient pas à négliger et, comme nous le savons maintenant, il s’agit d’une drogue dangereuse qui crée une forte dépendance et qui n’a aucun effet bénéfique sur la santé.

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